Bien Comprendre l'Activité De Chauffeur Privé Appelé Plus Communément Chauffeur VTC.

Chauffeur privé, chauffeur VTC, chauffeur UBER ? Chacun utilisera le terme qui lui conviendra le mieux, mais qu’en est-il vraiment de cette profession souvent méconnue ? Afin d’exercer la profession de chauffeur privé, il faudra obtenir une carte professionnelle VTC, (Véhicule de Transport avec Chauffeur). Une fois obtenue, vous aurez le droit de proposer vos services de “chauffeur privé” qui est une alternative grandissante à la profession de taxi, depuis l’arrivée de plateformes comme Uber ou Bolt.

Avant l’arrivée de ces plateformes, nous remontrons jusqu’avant la révolution française, au XVIIe siècle où l’appellation de “voiture de remise” est apparue. Les problèmes de circulation et de stationnement dans les rues étroites aux abords du palais du Louvre et du Château de Versailles encouragèrent les autorités à mettre à la disposition des cochers au service du roi et de la Cour des remises (garages) où ils devraient stationner. Deux catégories de remises coexistaient et leur accès était fonction de la qualité des véhicules et de leurs passagers. Les cochers des carrosses luxueux au service des hauts dignitaires avaient accès à la « grande remise » tandis que les autres attendaient à la « petite remise ».

Quelques dates à retenir depuis cette époque.

En 1955, le décret no 55-96110,11 relatif à l’exploitation des entreprises de remise et de tourisme paru au Journal officiel de la République française le 20 juillet 1955 va réactiver une distinction entre les voitures de grande remise et les voitures de petite remise. Il définit les voitures de grande remise comme étant « des voitures de tourisme de luxe conduites par le propriétaire ou son préposé selon des conditions fixées à l’avance entre les parties ».

Au 31 décembre 2009, il existait 425 entreprises de grande remise sur l’ensemble du territoire français.

Du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2015 : les voitures de tourisme avec chauffeur

La loi no 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques12 (présentée par le Secrétaire d’État Hervé Novelli) modifie en profondeur les conditions d’accès et d’exercice de l’activité de Grand Remisier : la profession est désormais dénommée « Exploitation de voitures de tourisme avec chauffeur » (VTC) et elle connaît une très forte dérégulation : les licences de Grande Remise, auparavant délivrées par la préfecture du ressort du siège social de l’entreprise après passage devant la Commission départementale d’action touristique, sont supprimées. Au cours de cette période, l’entreprise qui souhaitait exploiter des voitures de tourisme avec chauffeur devait s’enregistrer sur le Registre des exploitants de voitures de tourisme avec chauffeur tenu par l’organisme Atout France qui dépend du Ministère du tourisme.

Décembre 2011, apparaissent les premières applications mobiles de mise en contact d’utilisateurs avec des conducteurs réalisant des services de transport, notamment Uber, qui crée sa filiale Uber France13. On peut ensuite voir l’arrivée de Snapcar, LeCab, Chauffeur privé, Lyft ou encore Allocab.

Au début de l’année 2014, on comptait 7 213 entreprises de VTC, exploitant environ 13 465 véhicules, dont 58 % en Île-de-France et 15 % en région PACA. (source wikipédia).

Mais plus concrètement et ce qui vous intéressera le plus de comprendre dans cet article est ce qui différencie un chauffeur VTC à un chauffeur de Taxi.

Le chauffeur VTC ne peut se déplacer que sur réservation, du point de prise en charge de son client à la destination souhaitée. Une fois sa course terminée, il doit rejoindre “sa base” (son domicile). En aucun cas, il est autorisé à stationner en ville ou autour de lieu stratégique comme les gares ou aéroports et attendre pour une éventuelle course.

Le véhicule du chauffeur VTC n’est pas équipé d’un compteur ou taximètre ou compteur horokilométrique, n’y d’un lumineux taxi fixé sur la partie avant du toit du véhicule.

Par contre, une signalétique composée d’un macaron rouge apposé sur le parebrise à l’avant gauche et sur le parebrise à l’arrière droit est obligatoire. Le chauffeur doit également apposer sa carte VTC à l’avant gauche du parebrise lorsqu’il est en activité. Et enfin dernier point, le chauffeur VTC doit lors de ses trajets pouvoir présenter à tous moments un bon de réservation qui justifie son déplacement sur la voie publique. On y retrouvera les coordonnées du client, le point de prise en charge, le point de destination, la date, l’heure, mais aussi le tarif de “la course” qui sera un prix fixe et non modifiable, une fois validé par le client. Dans un prochain article, vous découvrirez si les tarifs appliqués par les chauffeurs VTC sont compétitifs par rapport à ceux des taxis.

Mais à part ça, quelle sera la différence entre un Taxi et un chauffeur VTC? Certainement une touche de service en plus. Le vrai chauffeur VTC aura le sens du service dans l’âme. Il aimera par nature prendre soin de ses clients en apportant un service irréprochable. Ponctualité, discrétion, tenue et véhicule impeccable au quotidien et tout ce qui pourra rentre votre trajet le plus confortable possible et par ce biais, fidéliser son client. Il saura faire la différence.

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